Shadowrun, ce coup ci c la bonne...EJ

Je reste sur le qui-vive, prêt à tout moment à prendre dégainer l'Ares prédateur dans mon dos. Vu que tous les habitants rentrent, soit ils ont peur de cette vague de morts, soit ils savent ce qui se trament et se taisent. Quoi qu'il en soit, il semble pertinent de penser que "la créature"/les meurtriers agisse(nt) de nuit.

Arrivé en haut du chemin, je me retourne en en 360° rapide pour obesrver s'il reste des résidents dans les ruelles. puis j'inspecte l'église, sa forme, les dégats (les murs portent-ils des marques ?), des empreintes sur le sol ? puis je ferai l'intérieur si c'est ouvert et qu'il 'y a personne.

Tu avances, à l'affut du moindre bruit.
Seul le murmure des vagues s'écrasant au loin sur les falaises te parvient.
Les murs blancs perdent de leur côté chaud suite à la disparition du soleil, et basculent vers un ton gris moins rassurant.
De temps à autre tu vois de la lumière derrière des fenêtres ou entre les interstices des volets bleus mais pas âme qui vive.

Tu finis par atteindre la zone dégagée devant l'église. Un rapide tour sur toi même te permet de voir que la zone est libre et visiblement sans menace. Le vent s'engouffre dans cet espace.

L'église n'est pas bien grande, et doit permettre de contenir 30 à 50 personnes tu dirais. Des logos inconnus ornent l'arche autour de la porte principale. La croix ornant le sommet de l'édifice porte une particularité, elle se termine en forme de trident.

Les murs semblent avoir souffert des conditions climatiques mais pas de traces de destruction volontaire.
Tu constates que de nombreuses traces de pas jonchent la terre devant le batiment. A ton avis il s'agit de traces faites par des sandales pour la plupart.

Tu t'approches prudemment des portes et tente de les pousser/ouvrir.
Pas moyen elles semblent fermer à clé.

S'il y a par terre ou dans mes poches un object réfléchissant, je tente d'oberserver par le moindre interstice par les volets, pour savoir d'où vient cette lumière. Sinon, j'attends encore un peu caché dans des buissons si besoin est. Y'a t-il une fenêtre ou un étage en hauteur ?

J'essaie de noter les dessins de l'arche et de me souvenir si le trident (à la pointe) renvoit à quelque chose de précis dans ma mémoire.

Au bout d'un moment, je tenterai de rentrer par effraction en forçant la porte ou une fenetre.

Tu repères une petite fenêtre circulaire à peu près à 3 mètres de hauteur sur l'arrière de la bâtisse. Tu hésites et décides de faire un dernier tour avant de prendre cette voie.

Tu fais un bref passage sur le devant de l'église, la place est toujours vide.
La nuit est quasiment totale. Les lumières sont rares et lointaines.
Tes sens sont mis à rude épreuve pour te permettre de surveiller la zone.

Tu regardes les inscriptions a dessus la porte à nouveau.
Tu dirais d'après ton dossier de mission et quelques images que tu as pu voir au cours de ta vie qu'il pourrait s'agir de Grec ancien, mais aucune certitude à ce niveau là.
Pour ce qui est du trident, c'est beaucoup plus simple, il te semble que c'est le logo d'une divinité de l'Antiquité. Le dieu des océans pour être précis, mais son nom t'échappe.

Alors que tu es perdu dans tes pensées un bruit de grosse clé dans une serrure te fait sursauter et porter la main à ton holster.
Tu vois alors la porte s'ouvrir et une toute petite silhouette trapue sortir de la grande porte et se diriger vers toi.
Il porte une grande toge blanche, des sandales en cuir et une espèce de mini bonnet/cache tête noir.
L'homme porte une barbe touffue et poivre sel.
Ses yeux noirs tranchent avec le blanc qui transperce la nuit. Cependant ces perles semblent de transpercer de part en part.

"Et bien Mon Fils, je suis le père Costas. Que puis je pour vous?"
Il conclue sa phrase avec un sourire accueillant.

"Bonjour mon père. J'espère ne pas vous avoir dérangé à pareille heure. Je ne faisais que visiter les lieux et admirer votre église au style particulier."

Je renvoie à l'homme un sourire qui se veut bienvaillant tout en restant sur mes gardes.

"C'est une charmante île sur laquelle vous résidez mon père, les habitants sont aimables et accueillants, et la vie semble y être douce. Je n'avais jamais eu l'occasion de voyager et je suis emballé par cet endroit, à la fois naturel et envoutant. Et quelle magnifique vue vous avez de la mer ! Les couleurs du soleil couchant ! La vie ici doit être bien paisible en vérité, malgré quelques récits bien fantaisistes.


En relisant tout le thread (surtout la fin), je réalise certaines choses et que je t'ai posé des questions HJ que je n'aurais pas dû te poser cf Chronologie. Je fais donc comme convenu, sorti tout droit des labos et fraîchement lobotomisé. Je suis en Grèces où j'ai croisé Mr "Aliagas" (mdr).

aucun problème

"en effet c'est un havre de paix, même si les dernières nouvelles sont effectivement plus tristes et sombres. les histoires une fois l'emballage fantaisiste sont hélas vraies. de nombreux jeunes gens sont retrouvés atrocement mutilés sur les îles alentours."

il accompagne sa phrase d'un geste de main te présentant la mer et les îles que tu as pu apercevoir précédemment.

"voulez vous visiter mon humble église étranger?...
d'ailleurs comment puis je vous appeler?"

tes quelques préparations virtuelles à la psychologie humaine se rappellent à ton bon souvenir:
tu sens que cette phrase en dit beaucoup, il ne t'a pas dit comment tu t'appèles mais comment peut il t'appeler.
cet homme n'attend pas de confidence, il n'est pas curieux de savoir qui tu es vraiment, les touristes ne doivent vraiment pas être légion la nuit dans ce quartier et encore moins avec les derniers évènements.
le prêtre semble juste vouloir profiter d'un peu de compagnie et te faire visiter son église.

"Vous pouvez m'appeler John (Doe, vas-y Dominic montre nous tes talents). C'est avec grand plaisir que j'accèpte votre proposition. "

Une fois à l'intérieur, je rebondis sur ces atroces mutilations faites (non pas sur l'île semblerait-il mais sur les îles voisines) entre deux compliments sur son église, la qualité de l'ouvrage ou son "relatif" bon état malgré sa vétusté.

le premier constat est que l'église est assez sombre. les vitraux sont très étroits.
l'obscurité est faiblement amoindrie par des bougies.
l'édifice est petit mais bien entretenu.

"oui effectivement aucun corps n'a été retrouvé sur notre île. est ce une coïncidence ou la protection de la ferveur animée dans mon église je ne peux vous dire."

tu constates que l'autel reprend le logo du toit de l'église, une croix mais se terminant par une fourche, trident.
le père Costas malgré l'obscurité repère ton observation de l'objet de culte et te dit:

"je suppose que ce symbole vous intrigue? en effet nous ne suivont pas une voie religieuse classique. notre culte est plus un amalgame de vieilles mythologie locale et de croyance plus récente.
du fait que nous sommes sur une île nous remercions chaque jour la divinité des océans, Poséidon.
il permet à l'île de subir moins de désagréments de la mer, l'agriculture est plus prospère et les vagues moins violentes. le bétail est plus sain également."

tout au long de sa tirade le prêtre ne se sépare pas de son sourire jovial.

"J'avoue ne pas connaître ce Poséïdon que vous remerciez et je suis curieux d'en savoir plus sur vos anciennes mythologies locales. Car effectivement, je n'avais jamais vu ce symbole auparavant. Quand vous dites "nous", ce sont vos fidèles, les habitants de l'île, auxquels vous faites référence ? (je regarde si les bancs ont été utilisés récemment, des traces de passage sur le sol, des indices sur les murs, ou les portes menant ailleurs que vers la sortie).

Père Costas, combien d'office effectuez-vous ? Les résidents viennent-ils toujours assidûment y assister ?

En me baladant ce soir, j'ai lu une certaine inquiétude dans le regard des villageois qui hâtaient le pas pour rentrer chez eux ; or, comme vous l'avez dit, ces morts ne sont pas retrouvés sur votre île, que peuvent-ils donc redouter puisqu'ils bénéficient de la protection de Poséïdon ? "

"Poséïdon le dieu des océans, depuis les temps mythologiques c'est lui qui règne sur 70% de la planète.
nous le remercions tous les jours pour le sursis dont disposent les gens de la surfaces. un jour ou l'autre il réclamera les 30% restant.

les fidèles sont effectivement de plus en plus restreints.
beaucoup de gens ont quitté la région ces derniers temps. mais en même temps c'est un test, seuls les vrais fervents sont restés et continuent à officier."

avec un rapide coup d'oeïl tu constates qu'effectivement il y a des bancs couvert de poussières, et relativement peu de traces de passage dans l'allée centrale.

"vous savez les massacres ne font pas partie courante de notre quotidien. les gens ont peurs des meurtres, peur de la mort, même cette dernière passe loin de chez eux sur une autre île."

tu vois le petit prêtre se tenir la tête une demi seconde avant de se retenir droit. son sourire jovial a disparu. son visage est neutre.

"ce n'est pas que vous me dérangez mais j'ai besoin de me reposer. les offices et les sacrements commencent très tôt me matin."
joignant le geste à la parole il se dirige vers la porte de l'église et l'ouvre en grand.

"Père Costas, je vous remercie pour votre hospitalité et la chaleur de vos paroles. Je n'abuse pas plus de votre temps et vous souhaite une bonne nuit. Puisse Poseïdon veiller sur vous et les âmes de votre église."

Je ressors de l'église, marchant d'un pas lent et sûr. Je garde ma vigilance et pénètre doucement dans le ténébreux froid nocturne. Je me retourne pour faire un signe amical au prêtre et fais mine de m'éloigner.

Pourtant, je n'ai pas envie de rentrer.
J'attend un peu à couvert, dans les rares buissons qui agrémentent ce plateau s'offrant au vent. Surveillant les activités autour de l'église (et vers la ville en même temps si je trouve un angle de vue qui s'y prête). Au bout de quelques heures s'il ne se passe rien, je vais tenter de marcher aux alentours ou de redescendre vers la plage. J'essaie de me remémorer les lieux (quelles îles et à quel endroit les corps ont été retrouvés, s'il y avait des points communs entre les victimes), je questionnerai les habitants ou les services de l'île demain dans le cas où je n'aurai pas toutes les informations.

Ce serait un groupe de fanatiques d'après Nikos, quel serait son motif puisqu'il n'y a pas pas de revendication. Est-ce pour le plaisir, rituel, en rapport avec des activités économiques ou politiques liées aux îles ou encore autre chose de plus sombre ?

Mes yeux parcourent la ligne d'horizon marine comme pour espérer fixer quelque chose d'abstrait. Le bruit des vagues qui percutent le bord, régulier et fort, contraste avec la fin tragique de chaque lame sur le sable blanc. Mais je ne les entends qu'à moitié mon esprit concentré sur mes interrogations.

Alors que tu te retournes tu constates que le père Costas a déjà refermé la porte de son lieu de culte. La précipitation de ton départ contraste avec la chaleur de ton arrivée. Tout semble avoir changé en une fraction de seconde.

Le visage du prêtre était différent, il était comme quelqu'un d'autre. A bien y réfléchir bien que vous étiez dans la semi obscurité lorsque tu as franchi la porte la clarté de la Lune a éclairé ton hôte.
Et tu en es sûr, tu mettrais ta main à couper, ses cheveux poivre et sels avaient changé de couleur. Ils étaient intégralement gris foncé.

Quel étrange évènement.

Tu erres dans la périphérie de la place de l'église, t'enfonces dans les fourrés avant de revenir par un autre coté, bien à l'abri d'un buisson.
En ce début d'année le soir est frais.
Mais tu attends vaillamment.
Tu observes au début quelques lumières aux rares vitraux mais très vite l'obscurité reprend le dessus.
Le père Costas a du allé se coucher.

Après une heure et demi de cette planque tu décides qu'il ne se passera plus rien ce soir et prend la direction de la plage.
Tu prends le chemin escarpé et rocailleux si beau la journée mais si inquiétant la nuit.

Après une descente de 10 minutes tu atteins le sable. Le bruit du ressac se fait plus fort, l'odeur salée est plus présente.

Soudain il te semble voir arriver trois silhouettes au loin, elles viennent droit sur toi et tu n'as aucune cachette à proximité.
Les trois formes sont humanoïdes.

"Formes" donc pas des plongeurs, il est à craindre que lorsque je pourrai voir de qui (ou quoi) il s'agit, il sera trop tard.

Je me décale en dehors du chemin menant au village en espérant qu'ils me suivront. je prends mon Ares Predator dans la main et prend le temps de bien observer le torse de l'une des "formes, celle la plus à gauche," pour viser correctement dans sa poitrine. Je me remets à mon intuition et mon entraînement : si je sens que ça sens le rousis (en plus des supions), je tire (voire en rafale dans leurs jambes). Si ce sont des êtres humains, je dois pouvoir m'en occuper, si ce sont des créatures venant de la mer, elles craignent peut-être le feu ou la chaleur (briquet ?), si c'est autre chose, une bonne découpe de tête et ça devrait régler le problème !

"Elles" doivent peut être se diriger vers les carvernes souterraines de l'église dont m'a parlé Nikos.

Je fais appel à mes connaissance en stratégie militaire et athlétisme pour me préparer en cas de combat à trois contre un.

Tu prends le chemin tout scrutant tes arrières. Le pistolet lourd dans ta main te rassure un peu mais le stress est là. Une bonne chose au demeurant cela évite les erreurs.

Tu constates que les trois silhouettes te suivent. Avec l'aide de la lumière de l'astre lunaire tu as pu étudier ces trois formes.
Il semble s'agir d'humains en toges et sandales. Une certitude ils n'ont pas d'arme lourde cachée sous leurs vêtements.
Ils n'ont aucune arme dans leur main.

Tu ne relaches pas ton attention pour autant. Tu t'arrêtes une fois sur le chemin rocailleux ramenant à la ville et lèves le bras et vise le centre de la poitrine du gars du milieu.

Tu le tiens en joue.
Les trois silhouettes continuent à avancer vers toi comme si de rien n'était.
Elles finissent par stopper à 10 m.

Tu peux plus les distinguer. Il s'agit de trois jeunes hommes en toges blanches avec des sandales marrons. Leurs cheveux sont ondulés et tirent entre le blond et le marron. Leur yeux paraissent très clairs même si l'obscurité t'empêche de bien voir leur couleur.
Leur corps est musclé et sec, aucune trace de graisse ou imperfection.

Celui du milieu prend la parole:
"c'est une belle nuit pour se promener sur la plage, hélas j'ai peur qu'en fait vous ne soyez pas là pour profiter du paysage..."
après une courte pause il reprend: "qui vous envoie?"

je garde ma position et ma main sur mon flingue, en lançant avec mon flegme légendaire :

"Vous n'avez pas à le savoir et effectivement si je suis ici, ce n'est pas pour la vue mais pour les embruns !"

Des humains visiblement ...toges et sandales, ça fait très folklore !
pas d'arme visible mais seulement 10 m nous séparent...

je reprends : "tout ce que je veux c'est la tranquilité ! Et si ma sortie nocturne te parait troublante, celle d'un groupe de trois l'est plus encore !
Tu as 1 seconde pour me dire ce que tu sais et ce que vous faisiez par ici !"

un sourire apparaît à l'angle de sa bouche.
un frisson te parcourt le dos, ce gars est braqué par un pistolet tenu par un gars surentraîné et il sourit...

"très bien on ne s'énerve pas, je vais te révéler pourquoi nous sommes dehors. cependant je doute que tu apprécies la réponse.
en fait nous n'aimons pas les fouineur et notre oracle non plus."

à ces mots tu resserres ta prise sur le pistolet lourd. le métal froid semble palpiter entre tes doigts.

après avoir laissé sa phrase faire son effet il reprend.

"il ne faut pas creuser lorsqu'on risque de trouver quelque chose qui nous dépasse."

alors que tu tiens toujours en joue ton adversaire, son acolyte de gauche tend sa main vers toi. tu risques rien, 10 bon mètres vous séparent...

c'est alors que tu sens un impact dans ton poignet comme si on t'avais frappé à cet endroit là avec un marteau. sous le choc et la douleur tu lâches ton arme que tu vois voler à quelques mètres de toi dans le sable.

le temps de quitter des yeux ton pistolet lourd et te concentrer sur tes cibles tu vois que ton interlocuteur est en pleine course d'élan vers toi.

ses deux alliés sont restés à distance.

je tente un sourire malgré la douleur au poignet.

Prenant appui sur ma jambe, je m'élance moi aussi vers lui en prenant garde à ses mouvements de mains. Si je porte mon poignard cougar, je le sors, sinon ce sera poings nus (voire pierre ramassée au sol au pire des cas).
Je vais viser la tête ou la poitrine si je pense que ça peut être mortel, les jambes ou les bras (un bon coup d'ossature titane), si je considère que c'est plus simple (clé du bras ou coup de pied dans les tibias)

bon c'est des genres sorciers/adeptes physiques ou autres. Donc tant que je peux en plein combat, je jette un coup d'oeil en diagonale pour mater les 2 autres, surtout celui de gauche.
Il ont parlé d'un oracle, c'est une sorte de devin ...à retrouver (à moins que ce soit le père fouettard)

tu t'élances dans le duel.
pas de poignard sur toi, donc tu tentes d'un mouvement fluide de te baisser pour ramasser une pierre sur le sable. Tu prends la première venue et remontes ton bras droit vers la poitrine de ton adversaire.

il effectue un mouvement léger sur la droite et esquive ton arme improvisé.
il te rend le sourire que tu as arboré précédemment.
son bras gauche prend de l'élan et s'abat droit vers ton visage.
tu fais une roulade latérale pour te sortir de ta position dangereuse.

dès réception sur tes pieds tu bondis l'épaule en avant.
il croise les bras devant lui et encaisse le coup de plein fouet en reculant de quelques pas.

tu reprends une posture d'attaque défense le plus rapidement possible après ta charge.
ton rival secoue quelques secondes ses bras qui viennent d'encaisser le choc et se met en posture de combat également. ses deux mains sont ouvertes à la manière d'un lutteur.

les deux autres restent en retrait, impassibles, sûr de leur compagnon et de sa supériorité sur toi.

tu restes concentré mais intérieurement tu brules.
un adversaire au close combat à ta mesure.

tu te sens vivant.

Je charge sur lui en tentant un Spear et enchaînant sur un double knee lift mais il parvient à se défaire avant mon deuxième coup de genou.

Mon adversaire au sourire impeccable me fait subir quelques torsions du bras avant de me faire un Headbutt puis un Spinning heel kick dans mon ventre ... je recule, encaissant le dernier coup avec mal, il est agile et puissant, effectivement, ce ne va pas être une partie facile !

Je tente une série rapide de coups de poings vers lui, qu'il évite comme si de rien n'était, alors que je prends un peu de recul pour regarder ce que font les 2 autres, je le vois débouler sur moi en un Flying forearm smash. Instinctivement, au moment du choc (aie !), je replie mes jambes et une fois tombé, je me sers de sa vitesse et de mon poids pour le balancer en arrière. J'essaie vite de me relever et de tenter un FKO finalisé par un back suplex cutter.

alors que tu t'apprêtes à saisir la tête de ton adversaire afin de finir ton back suplex cutter, celui ci déplace son bras afin de prendre en partie appui sur toi et ainsi échapper à ton attaque.
il s'écroule un mètre plus loin dans le sable et les galets.

tu tombes sur le dos. tu te redresses immédiatement, avec quelques douleurs au niveau des reins et surtout déçu d'avoir rater ton opportunité.
un rapide coup d'œil te révèle que les deux "spectateurs" sont toujours immobiles.

ton adversaire se relève tant bien que mal, mais en meilleur état que si tu avais réussi ta prise.

vous vous refaites face.

il te regarde droit dans les yeux. tu soutiens son regard.
seul le bruit des vagues qui s'écrasent au loin se fait entendre.

il se met en position neutre et dit:
" tu es un vaillant combattant. pour une fois on ne nous a pas pris à la légère. cependant un conseil, quitte cette île et va faire ton rapport au groupe pour lequel tu travailles. tu n'as rien trouvé et tu ne sais rien.
ainsi tu resteras en bonne santé".

il commence à faire quelques pas à reculons sur la plage, ses deux comparses font de même, aucun ne te quitte des yeux.

je reprends une contenance plus soignée et charismatique, j'illumine mon visage d'un léger sourire et je rétorque : "...pour le moment ! Et j'ai jamais aimé me la couler douce."

Je le suis du regard également, s'ils retournent tranquillement dans l'eau, sans arme et avec la rapidité avec laquelle ils peuvent me désarmer, je préfère laisser faire (mais que n'ais-je de traceur sur moi !! à acheter).

Bon, il va falloir faire toutes les îles et ses fonds marins. D'ailleurs, ils ne semblent pas avoir de scaphandre ou autre équipement de plongée... peut-être caché dessous ! J'essaie d'estimer vers où ils partent et s'ils dégagent de la chaleur thermique (ma vision thermo va t-elle fonctionner par delà l'eau...? jusqu'à quelle distance ?)

(penser à vérifier si je n'ai pas d'émetteur sur moi, ou prévoir à l'avenir un sort pour pas qu'on repère un gros truc noir dans l'espace astral quand j'arrive quelque part)

un reste en poseur, les cheveux au vent, le menton en l'air.
quelques hématomes et coupures te démangent et chauffent de ce de ci sur ton corps. le sable n'est clairement pas le meilleur endroit où organiser un combat.

tu vois plonger les 3 silhouettes. assez vite la mer absorbe leur signature thermique et tu ne vois plus que leur tête rouge incandescente au milieu du bleu et noire.

ils partent vers ta gauche, le côté de l'église, mais très vite tu les vois plonger. et il ne reste plus que les ténèbres bleutés de ta vision thermographique sur l'océan.

tu sais que tu n'as pas de traceur dans ton matos léger d'opération donné pour cette mission. tu te promets d'en toucher deux mots à qui de droit.
tu t'essuies le coin des lèvres une goutte de sang.

tu admets que tu as eu affaire à un sacré gars. heureusement que tu étais surentraîné et lourdement cybernétisé. autrement il n'aurait fait qu'une bouchée de toi. et il faut craindre que les deux autres sont peut être tout aussi dangereux. l'opposition commence à prendre forme dans ton esprit, et elle est plutôt costaud. un illuminé, trois adeptes physiques?, une/ des gorgones...

il va falloir se la jouer discret et préparé pour s'en sortir.

tu retournes vers le chemin rocheux remontant vers le village. ton auberge t'attend, et une bonne douche chaude s'impose.

Je ramasse mon gun, le replace et remonte lentement le chemin tandis que les douleurs du combat commencent à s'intensifier. Celle du poignet entre autres.

Je dois avoir une de ces dégaines ! arrivé dans ma chambre, j'enlève mes habits rapidement pour voir si je n'ai pas d'autres blessures non apparentes. Je mets les infos pour savoir s'il y a eu une mort cette nuit. Puis je file prendre une douche chaude et apaisante. Au bout de 5 min, la chaleur de l'eau finit par atténuer les tensions de chaque muscle.

la nuit me portera conseil j'espère car là, à part beaucoup plus d'armes, je ne voies pas vraiment comment me battre face à des sorts ou ces êtres étranges. Il faut que je retrouve cet illuminé au sommet de la secte. je me glisse dans le lit espérant que le sommeil me tire de ces réflexions... il tarde à venir et puis finalement, au bout d'une heure, je m'assoupis lentement.

tout ton corps est douloureux et à chaque point d'impact des couleurs entre le pourpre et le violet foncé se mélangent.
tu espères en ton fort intérieur que ton adversaire à la même heure déguste aussi.

aux infos pas de nouvelle découverte macabre, pour l'instant?

avec un peu tu de mal au début tu finis par t'assoupir.

lorsque tu te réveilles la lumière perce déjà derrière les rideaux.
il est haut dans le ciel, tu saisis ta montre et vois 12h03. tu as fait un tour du cadran.
les courbatures sont là mais les tensions et les douleurs directes très diminuées. rien d'insurmontable pour un agent surentraîné comme toi.

tu te lèves, et directement tu vas démonter ton ares predator. il n'y a rien de pire que le sable pour augmenter les risques de problème dans une arme. tu t'appliques tout en repensant à un éventuel plan.

trouver le chef de la secte, pourquoi pas mais par où commencer? le père Costas?

aller essayer de découvrir où sont les grottes, que tu cherchais hier soir avant l'embuscade. en espérant ne pas en subir une nouvelle.

prendre un bateau pour aller visiter les petites îles sur lesquelles les cadavres ont été retrouvés.

après le nettoyage et ces réflexions tu allumes la télé et constates qu'une nouvelle victime a été retrouvée sur une île toute proche. la police refuse de donner l'identité de la victime, peut être n'en s'est elle rien encore.


une fois la menace évaluée, si tu ne peux résoudre le problème seul tu disposes d'un cellulaire protégé. à n'utiliser qu'une fois pour t'envoyer des renforts en cas de besoin. pas l'armée complète des UCAS, juste un soutien non négligeable.

Je démonte et nettoie avec précaution mon Ares, il ne faudrait pas qu'il s'enraye !!!

y a-til un schéma sur la localisation des morts ? des signes avant-coureurs politiques, de mouvements sociaux ou autres bien avant le début des meurtres (je dois consulter les journaux, infos, archives, témoins...)

j'opte pour faire un tour sur chacune des îles où un meurtre a été commis. trouver des indices ou les grottes en question (location de bateau, d'équipements, cartes de navigation, armes etc).

En fonction de ce que je trouverai en information, j'aimerai peut être contacter un ou deux contacts (Moris Red, Enzi Tonolli)
le premier pour faire des recherches dans la matrice, l'autre pour ses contacts et son implantation (mafia italienne ou grecque) en Grèce (a t-elle rencontré des heurts ?)

Après tout cela (au moins 1 jour ou deux, non ?), j'irai voir le Père Costas pour lui demander ce qu'il sait sur ces êtres (gorgones ?)